Rencontre avec Murielle Ikareth
C’est en plein coeur du confinement, le 16 avril 2020, que nous avons reçu Murielle Ikareth. Elle devait normalement être parmi nous à Paris. Mais la crise sanitaire en a décidé autrement.
Heureusement, les dieux des Internets sont avec nous ce soir-là. Pas de problème de connexion entre l’Inde et la France. C’est donc via zoom que les membres du club découvrent Murielle, une Française tombée amoureuse de l’Inde en 1989. Elle décide de s’y installer et d’y construire une famille.
Dès ses premiers mots, on ressent tout l’amour de Murielle pour cette culture orientale plusieurs fois millénaires, dont elle veut s’imprégner mais qu’elle veut aussi transmettre. C’est ainsi qu’elle s’initie à la médecine ayurvédique et crée le centre ayurvédique Saaram, avec son professeur, le Dr Anupama Krishnan, une jeune femme formée à la médecine ayurvédique dans l’une des meilleures universités indiennes.
L’un des plus grands challenges de l’expatriation de Murielle c’est le fait d’être loin de sa famille. Se retrouver en terre étrangère, loin de ses repères, se créer une nouvelle vie, loin de sa patrie c’est tout sauf facile.
Heureusement, Murielle a trouvé en Inde une famille de coeur. Des rencontres surprenantes, inattendues, chaotiques même, parfois, mais toujours édifiantes et enrichissantes. Des échanges qui la connectent à son humanité.
Move Ability by Joe et Murielle Ikareth
Murielle a également trouvé l’amour en Inde. Avec son mari Joe, designer “empathique”, ils ont lancé une marque, Move Ability, qui s’adresse entre autres, aux personnes à mobilité réduite. Alliant le talent de créateur de Joe et les compétences en thérapie par le mouvement de Murielle, ils ont imaginé une ligne de vêtements faciles à enfiler, qui n’entravent pas le mouvement, pour le plus grand bonheur de leur fille Tilotama née avec une paralysie du plexus brachial.
Nous retenons du parcours de Murielle, sa résilience et sa capacité à s’adapter à des conditions de vie aux antipodes de ce qu’elle connaissait en Occident.
Elle a su trouver les ponts entre les techniques modernes de développement personnel et de bien-être et la sagesse traditionnelle indienne. Ce qui a donné naissance à des cures, des voyages initiatiques et multisensoriels atypiques, prisés des locaux mais aussi d’étrangers venus d’Europe, en quête de (re)connexion à soi.
D’ailleurs, c’est l’un des membres du Club qui, après avoir fait un séjour au centre Saaram, nous l’a recommandée comme invitée d’honneur. C’est aussi cela la magie du réseau. Connecter des gens qui, sans ce désir de partager des rencontres inspirantes, ne se seraient peut-être jamais croisées. Merci Bruno pour cette belle rencontre.
par Elisabeth Kounou
